Le propre de l’Art est de surprendre.
L’œuvre de n’y manque pas.
Dès le premier regard, elle nous dévoile une étonnante vérité :
rien ne peut être plus vivant qu’un arbre mort.
Après la tristesse de la chute, le bois transformé retrouve un élan,
il devient le vent qui l’a terrassé, la flamme qui l’a brûlé.
Jamais ce Cèdre martyrisé une nuit de Décembre 1999
ne fut aussi triomphant qu’aujourd’hui...
Le sculpteur a donné naissance à une force interne
que le tronc semblait contenir,
un bel exemple de création libératrice.
Le vaincu d’hier s’est relevé, plus vibrant que jamais.
Magnifique.
Patrick CAUVIN